PLAYBOY WITH SOME ROOMS


Son allure de playboy et sa vie de paillettes n’ont pas éclipsé son flair pour construire un groupe hôtelier prestigieux en moins de 20 ans. Créateur des Standard Hotels, propriétaire du célèbre Chateau Marmont à Los Angeles, l’impeccable André Balazs continue d’étendre son art de vivre. Le luxe et au service de l’hospitalité.

Entertainer for friends.

N

é en Hongrie, André Balazs incarne l’American Dream. Il a toujours aimé raconter des histoires et c’est dans la peau de l’entrepreneur qu’il y réussit le mieux. Le moteur n’est pas l’argent puisqu’il en a gagné beaucoup avec son père en revendant une société de biothech alors qu’il était jeune diplômé. Ce qu’i aime, c’est la fête, l’entertainment. Il investit alors dans des discothèques à New York aux début des années 90.

En plein Soho alors que le quartier est encore industriel, il achète un immeuble de 5 étages et crée le Mercer Hotel… Au même moment, il acquiert Chateau Marmont à Los Angeles. Les deux hôtels ouvrent en même temps après travaux, le succès est là. A partir de 1999, il lance le premier Standard à Hollywood. Son dernier bébé, le Chilthern Firehouse à Londres en 2014 est déjà un must-have en attendant le prochain Standard près de Saint-Pancras.


Je suis une manière de Jack Warner: je mets en place le décor, je sélectionne les acteurs – je reçois tous les membres de mes équipes lors de l’embauche. L’hôtel est une scène sur laquelle nous allons offrir à nos hôtes une expérience. Ma conception de l’hôtellerie, c’est cela finalement: de l’immobilier, du décor fonctionnel et des acteurs.

André Balazs


L’homme a créé un modèle d’art de vivre unique qui mêle les codes du luxe hôtelier avec l’intimité d’une maison d’hôtes. L’atmosphère de chaque lieu séduit, mais aussi la simplicité des rapports avec le client. Et toujours être là où personne n’est encore allé. A Londres, sa dernière création prend place au sein d’une superbe bâtisse victorienne en brique rouge ayant abrité une caserne de pompiers que personne ne remarquait dans ce quartier un peu mort à l’époque. En 2014, on ne s’aventurait pas du côté de Marylebone… Aujourd’hui, on trouve les bureaux de Monocle, son coffee shop et les Américains Shinola à deux pas de Notting Hill.

André Balazs s’implante là où les tribus fréquentant ses hôtels souhaitent se rendre ; people, médias, photographes de mode, mannequins et collectionneurs aiment s’arrêter à New York, Miami, Los Angeles ou Londres. “The Standard n’est pas un hôtel qui vend des chambres, il vend un style de vie et une culture” expliquait ainsi le propriétaire lorsqu’il décide de lancer ce concept hôtelier que l’on qualifie de prêt-à-porter de luxe  -pour faire un parallèle avec la mode- le Chiltern Firehouse ou le Chateau Marmont étant la haute-couture.


The Standard n’est pas un hôtel qui vend des chambres, il vend un style de vie et une culture.

André Balazs


Tenue de rigueur nécessaire dans ces hôtels où l’on se sent bien, surtout en se dirigeant vers le bar pour y siroter un cocktail…


VESTE DUE

Coton et lin
360 euros.

CHEMISE ANDREA

Coton Pinpoint
100 euros.

POCHETTE

Lin paisley
60 euros.

PANTALON

Pantalon en coton,
170 euros.

Panier

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