
Un verre bien frais, une tranche d’orange, quelques olives. Ce n’est pas grand-chose. Et pourtant, c’est tout ce qu’on attend d’un apéritif bien exécuté. Deux jours à Milan ont suffi pour mettre le doigt sur un détail oublié en France : l’art du petit moment.
E
n Italie, l’aperitivo n’est pas un concept. C’est un réflexe. Une culture du geste. Le Campari arrive frais, garni, accompagné de deux olives, quelques chips, un mot. En France ? Ce moment est devenu secondaire, presque accessoire. On l’expédie. On l’oublie. Il faut le réapprendre.
Ce n’est pas une question de soleil ou de folklore méditerranéen. C’est une culture de l’accueil. Un respect du convive. Un art discret du bon geste. Ce que l’on défend aussi chez Cadot : le goût du simple, du bien fait, de l’attention juste.

Un détail qui change tout
Le Campari arrive frais, garni d’une tranche d’orange, de deux olives et de quelques chips. Le serveur vous regarde, il sait que ce moment a de la valeur. Rien d’extraordinaire, mais tout est juste.

Une culture du geste
Il ne s’agit pas d’en faire trop. Il s’agit de faire juste. Le bon verre. La bonne température. Le bon mot. Même dans un bar de quartier, on vous accueille avec soin. Parce que ce moment-là, celui où l’on s’installe, il compte.

Chez nous, on l’a oublié
En France, l’apéritif est devenu secondaire. On le bâcle, on l’expédie. Il faut réclamer les glaçons, espérer trois cacahuètes, s’excuser de vouloir une olive. On a le goût du plat, mais pas celui de l’accueil.

Redonner du sens
Comme le dit Pierre Cheucle, à la tête de Chez Marcel et La Gentiane :
« Il faut redonner du sens à l’apéro. »
Et il a raison. L’apéritif n’est pas une formule. C’est un instant suspendu, un vrai moment.
Ce qu’on veut retrouver
Redonner du sens à l’apéro, c’est redonner de la valeur aux choses simples. Chez Cadot, on pense qu’il est temps de retrouver ce goût-là : celui du moment bien fait, sans fioriture. Un geste. Un verre. Une élégance tranquille.